DÉFORESTATION
Celui qui a planté un arbre avant de mourir n'a pas vécu inutilement.
DÉFORESTATION
Un phénomène Dévastateur pour l'environnement :
Les formes de dégradation des ressources naturelles sont la déforestation, les feux de brousse et les défrichements.
Le trafic de bois en Casamance s'est beaucoup accentué dans ces dernières années avec un réseau mafieux basé en Gambie et en Guinée Bissau.
À ce jour, la Casamance a perdu plus de 10 000 hectares de forêts en raison de l’abattage illégal, ce qui représenterait environ un million d’arbres. La forêt de Casamance s’étend au total sur 30 000 hectares et est connue pour ses essences d’arbres rares, notamment le bois de rose pour lequel la demande chinoise est particulièrement forte.
Espace géographique situé dans le sud du Sénégal et comprenant les régions de Ziguinchor, de Sédhiou et de Kolda, la Casamance abrite les réserves forestières les plus importantes du pays. Les arbres qui y sont exploités alimentent en partie le marché national en bois de chauffe et en bois d’œuvre. Ce secteur constitue donc une source d’emplois pour bon nombre de personnes au niveau national et local.
À côté de cette exploitation légale, les forêts de la Casamance sont aujourd’hui victimes de coupes illicites de bois. Selon les services des Eaux et Forêts de Ziguinchor, ce sont des dizaines d’hectares de massifs forestiers qui disparaissent chaque année du fait d’une exploitation illégale et abusive du couvert végétal.
L'impact des feux de brousse sur les ressources forestières:
Le Casamance enregistre chaque année, des feux de brousse qui ravagent des centaines de milliers d'hectares de terres propices à l'agriculture.
Les zones les plus vulnérables sont le sud et sud-est du pays, notamment les régions de Tambacounda, Kolda, Ziguinchor, Louga et Matam.
Les conséquences sont incalculables car elles se poursuivent aux niveaux: physiques, directes, écologie, sur la biodiversité , sur la santé de tous (animaux et êtres humains) et surtout un coup fatal sur l'économie
Un combat à mener et à gagner pour le triomphe d'une verte Casamance.
La filière du charbon de bois:
Nous savons que le bois est une énergie de première nécessité partout en Afrique.
La Casamance abrite les réserves forestières les plus importantes du pays. Les arbres qui y sont prélevés alimentent en partie le marché national en bois de chauffe et en bois d’œuvre. Ce secteur constitue donc une source d’emplois pour bon nombre de personnes au niveau national et local.
Et depuis quelques années déjà, elle est domiciliée dans le Sud et le Sud Ouest du pays (régions de Tambacounda et de Kolda) pour satisfaire les besoins des grands centres de consommation que sont la zone de Dakar et les villes du Centre Nord.
Nos forêts disposent d’une immense richesse. Les espèces qui les peuplent sont rares.
Nous devons systématiquement arrêter sa destruction et dénoncer tous les acteurs qui favorisent cette mort silencieuse de notre écosystème.
L’exploitation aveugle de bois précieux représente une grande menace pour les forêts du Casa au Fouladou.
Des pans entiers de forêts sont détruits pour permettre l’acheminement de quelques arbres coupés illégalement et qui serviront à la confection de meubles dans d’autres pays du monde.
Revoir cette végétation de Tanaff en allant vers Kolda ,doit être le combat de tous les Sénégalais pour le triomphe de l'écologie.
La Casamance saignée par un gros trafic de bois de Rose:
Reconnaissable par sa teinte écarlate, le bois de rose pousse au cœur des forêts tropicales. Dans la forêt casamançaise, les trafiquants n’hésitent pas à abattre des arbres centenaires. Les fûts passent ensuite illégalement la frontière gambienne, pour être débités puis exportés, via le port de Banjul, la capitale.
A équidistance de Banjul et de la frontière avec la Casamance, les scieurs de Brikama n’ont rien changé à leurs habitudes. Le gouvernement gambien a banni les exportations mais n’a pour l’instant mis en place aucune mesure coercitive contre le transport et la découpe du bois dans le pays. L'or noir continue de quitter la Gambie, alimentant un marché noir international.
Il suffit de passer la frontière sur la route N5 pour constater l’effet dévastateur de ce trafic. Au Sénégal, la forêt des Narangs longe la frontière, ce qui en fait une cible privilégiée des trafiquants.
Le bois est transporté de la région de Casamance vers la Gambie voisine pour ensuite être exporté en Asie. Résultat: la Gambie est le deuxième exportateur africain de bois de rose vers la Chine alors que ses forêts sont presque entièrement décimées. La valeur de ces exportations est estimée à près de 300 millions de dollars au cours de ces six dernières années...
Des accords internationaux sont pourtant censés protéger le bois de rose. Le Sénégal et la Gambie sont tous les deux signataires de la convention sur le commerce international des espèces de faunes et flores menacées d'extinction. Une convention qui doit soumettre les pays à une réglementation très stricte sur les exportations. Mais qui, selon de nombreuses Associations, est loin d'être respectée.