Celui qui a planté un arbre avant de mourir n'a pas vécu inutilement.
Restauration de "DJI-SUMA" site historique:
APAC à réalisation:
Le première phase du programme, avec tous les membres et volontaires, se penchera principalement sur la restauration du site "DJI-SUMA" considéré comme historique et mystique par l'ensemble des tannafois.
Il se situe à l'entrée de la commune ( après le verger de Sadalaye) et se présente sous la forme d'un ruisseau qui traverse la route nationale sous le pont et se déverse dans la rivière.
Il renforme des poissons (que les habitants ne pêchent pas) des tortues, des serpents (boas...), des grenouilles et ne se tarit pas quelques soient les saisons. Un point découlement d'eau douce et fraîche et potable est identifié à la fin de son parcours, tout juste à côté de l'ancien abattoire.
Ce site est identifié comme étant le lieu où Elhadji Omar Tall se reposait, faisait ses ablutions et priait lors de ses longs périples à travers le Sénégal avant de rejoindre le Mali. Selon les vieux et historiens tanaffois, ce lieu est béni par ce grand érudit. C'est pour cette raison qu' il était et est formellement interdit d'y pêcher. On peut s'y receillir et prier.
La restauration du site, comme APAC est une priorité pour l'association, afin de conserver l'historique du site et son écosytèmes naturel.
Ce site est par excellence, on ne sait pourquoi, le lieu de prédilection des oiseaux migrateurs et autres espèces.
Mise en place de la pépinière pour le reboisement des rues et zones forestales ciblées de Tanaff
L'association dispose d'une superficie de 1200 m2 cédée par une membre pour la mise en place d'une première pépinière qui sera financée sur fond propres.
Les activités commenceront après la réunion prévue en mai 2022 avec l'ensemble de membres et volontaires . Et il sera question de:
l’identification ou le choix des semences, la mobilisation des semences, la planification des plantations et les traitements prévus. l'évaluation du coût , Identification des zones à reboiser (rues principales de Tanaff et les zones impactées par l'absence d'arbres.
L'objectif est de promouvoir les arbres en bordure de route en tant qu'infrastructure,
fournir le maximum d'avantages sociaux et environnementaux avec une gestion correcte des ressources, en garantissant leur durabilité dans le temps et avec la capacité de s'adapter aux changements futurs.
Instaurer l'arbre comme colonne vertébrale entre les espaces verts et le public.
Diffusion des bienfaits des arbres afin qu'ils soient perçus par les citoyens comme des éléments positifs et nécessaires.
L'ARBRE COMME FOURNISSEUR DE SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES:
• Améliorations environnementales :
Diminution de la pollution de l'air
Atténuation de la température ambiante et augmentation de l'humidité relative
Réduction de bruit
Conservation de la biodiversité et connectivité des habitats
• Amélioration du paysage
• Améliorations économiques
• Augmentation de l'activité sociale et de la cohésion communautaire.
• Améliorations de la santé et du bien-être des citoyens, à la fois mentalement et physiquement.
Au cours des dernières décennies, les APAC ont été connues et reconnues comme éléments essentiels de la conservation de la nature, de modes de vie durables, de l’accomplissement de droits et responsabilités collectifs, ainsi que du bien-être des êtres vivants sur notre planète – qui sont tous attaqués par diverses forces économiques.
Elles comprennent des cas dans lesquels des pratiques traditionnelles, dont certaines d’origines anciennes, ont été poursuivies, récupérées, modifiées, ainsi que de nouvelles initiatives comme la restauration d’écosystèmes et l’usage innovant de ressources employées par des peuples autochtones ou des communautés locales, face à des menaces et opportunités.
Elles aident à conserver des écosystèmes essentiels et des espèces menacées, à maintenir des fonctions ecosystémiques essentielles (par exemple la sécurité de l‘eau) et à fournir des couloirs et liens pour permettre les mouvements des animaux et des gènes, y compris entre deux, ou plusieurs, aires protégées.
Les APAC sont la base des moyens de subsistances culturels et économiques pour des millions de personnes, en sécurisant les ressources (l’énergie, la nourriture, l’eau, le fourrage) et les revenus ;
Les APAC font partie de la résistance des peuples autochtones et communautés locales face au développement destructeur, par ex. les forêts humides menacées par l’industrie minière, les barrages, l’exploitation forestière, le tourisme qui menace les écosystèmes écologiquement sensibles de haute-altitude, la surexploitation des ressources marines par la pêche industrielles, etc. ;
Les APAC se basent sur des règles et institutions « adaptées au contexte » compétentes en termes de gestion adaptive et capable de proposer des réponses souples et culturellement appropriées aux changements ;
Les APAC sont construites sur des connaissances et capacités collectives écologiques et sophistiquées, y compris l’usage durable de ressources sauvages, maintenant l’agro-biodiversité et les méthodes de gestions locales qui ont résisté à l’épreuve du temps. Ils sont typiquement élaborés pour conserver des ressources essentielles à la subsistance en temps de stress et de besoin, comme lors de graves évènements climatiques, guerre et désastres naturels ;
Les APAC jouent un rôle essentiel pour sécuriser les droits des peuples autochtones et communautés locales à leur terre et ressources naturelles, à travers une gouvernance locale – de jure et de facto ;
Les APAC aident à maintenir la synergie entre la biodiversité en agriculture et la vie sauvage, en fournissant un haut niveau d’intégration au sein d’un paysage terrestre et marin plus vaste.
Les APAC fournissent des leçons dans des systèmes de conservation qui intègrent des lois coutumières et statutaires.
Les APAC aident à éviter une migration urbaine excessive.
Les APAC peuvent être la fondation d’une identité et d’une fierté culturelle pour d’innombrables peuples autochtones et communautés locales à travers le monde.
Que sont les APAC ?
Les territoires et zones conservés par les peuples et communautés autochtones sont souvent appelés APAC ou «territoires de la vie» .
Le concept APAC comprend un large éventail d'exemples, mais les APAC ont généralement les trois caractéristiques suivantes:
Il existe un lien étroit et profond entre un territoire ou une zone et son peuple autochtone ou sa communauté locale qui en a la garde. Cette relation est généralement ancrée dans l'histoire, l'identité sociale et culturelle, la spiritualité et / ou la dépendance des gens à l’égard du territoire pour leur bien-être matériel et immatériel.
Le peuple ou la communauté qui en a la garde prend et applique (seul(e) ou avec d'autres acteurs) des décisions et des règles concernant le territoire ou la zone par le biais d'une institution de gouvernance fonctionnelle (qui peut ou non être reconnue par des tiers ou par la loi statutaire du pays concerné).
Les décisions et règles de gouvernance (par exemple, concernant l'accès et l'utilisation de la terre, de l'eau, de la biodiversité et d'autres dons de la nature) et les efforts de gestion des populations ou de la communauté concernées contribuent positivement à la conservation de la nature (c'est-à-dire la préservation, l’utilisation durable et la restauration, le cas échéant, des écosystèmes, des habitats, des espèces, des ressources naturelles, des paysages terrestres et marins), ainsi que des moyens de subsistance et du bien-être des communautés.
A.V.E.C compte sensibiliser les populations pour une meilleure conservation de l'environnement et une lutte contre l'insalubrité.
La gestion des déchets encombrants identifiés par les études du PDA seront identifiés et une solution trouvée.
La création d'espace vert sera au coeur du projet de l'équipe qui collaborera avec les volontaires de l'environnement.
Une politique et stratégie dissuasive de dépôts des épaves sur les trottoirs et la chaussée et les jets de plastiques sera appliquée. Un de nos membres volontaires soumettra une étude pour transformation des déchets plastiques.